Depuis quelques années, la plupart des pays européens qui ont légalisé le poker en ligne remarquent une baisse d'affluence. L'activité qui était censée attirer toujours plus de joueurs et permettre un environnement sain n'a fait que l'affaiblir. Le cas français est frappant avec une domination claire de Winamax et Pokerstars, qui sont les seuls opérateurs à générer des bénéfices grâce au poker.
C'est la raison pour laquelle un partage de liquidités est discuté dans des pays comme la France, l'Espagne, le Portugal et plus récemment l'Italie. Nos voisins transalpins ont en effet annoncé vouloir se joindre à d'autres pays pour renforcer leur marché du poker en ligne. Plus de joueurs réunis signifie plus de tournois et de garanties, ce qui dynamise le secteur.
Lors des régulations, les gouvernements ont décidé que les joueurs d'un pays ne pouvaient jouer que sur les sites régulés nationaux, avec interdiction de jouer sur un site étranger. Cela a considérablement cloisonné le marché et restreint le dynamisme de chacun d'entre eux. Rassembler plusieurs juridictions est une étape indispensable pour permettre aux joueurs de jouer entre eux.
L'Italie a annoncé il y a quelques jours qu'elle ne comptait pas louper le coche et se joindre dès que possible à d'autres juridictions. Le marché des jeux en ligne italien est très performant (c'est le deuxième d'Europe après le Royaume-Uni) mais le poker en ligne reste faible.
Daria Petralia, responsable du régulateur en ligne italien, a annoncé une prochaine réunion à Bruxelles pour discuter de certains enjeux clés. Comme il est de coutume avec l'Union Européenne, l'Italie ne peut pas prendre sa décision toute seule et est obligée de montrer patte blanche dans la capitale européenne pour cette certaines lois.
Mme Petralia espère pouvoir conclure un accord avec un ou plusieurs pays européens, notamment la France, pour casser la contre-performance qui est celle du poker en ligne depuis quelques années.